LE JARDIN DE ROCHES AU CENTRE BEAUTOUR

 

LE JARDIN DE ROCHES

 Un projet porté par un collectif de géologues
avec la collaboration
de l’AVG et des Naturalistes Vendéens

 

jardin de roches (2)

Le Centre Beautour, centre régional dédié à la biodiversité, complète son espace extérieur en mettant en avant la géodiversité des Pays de la Loire.

Associant l’aspect scientifique et artistique, le Jardin de Roches permet de rassembler en un même lieu les principales roches issues de l’histoire géologique régionale, à l’origine des grands paysages de la Région.

Musée géologique de plein air, d’environ 2 400 m2 , libre d’accès, le jardin de roches se veut accessible, à la fois au grand public, aux scolaires et aux étudiants, sans oublier les associations naturalistes et les milieux de l’enseignement et de la recherche.
Dans le parcours qui vous est proposé, votre périple commencera par les roches les plus anciennes (- 600 millions d’années) pour finir au plus récentes (- 70 000 ans). Vous y découvrirez les trois types de roches les plus représentatives des grandes formations géologiques de la région des Pays de la Loire (métamorphique, magmatique et sédimentaire), tout en suivant les grands phénomènes géologiques.
 jardin des roches_plan
Le jardin de Roches est un projet porté par un collectif de géologues :  l’association Georges Durand-Beautour sur une idée de Louis Arrivé, avec la collaboration des Naturalistes Vendéens et de l’Association Vendéenne de Géologie.
Il n’aurait pu exister sans la collaboration des syndicats de carriers et des carrières des Pays de la Loire.

POUR POURSUIVRE LA VISITE :

Si la géologie des Pays de la Loire est un sujet qui vous intéresse, nous vous proposons de consulter les sites suivants :

– au sujet de l’inventaire des sites géologiques remarquables en Pays de la Loire:

– au sujet de la géologie en Vendée:

 

Guide des curiosités géologiques de la Vendée

 

Sans oublier l’excellent guide « Curiosité géologiques du littoral vendéen »
en vente au Centre Beautour (19€00).

La carrière de La Meilleraie-Tillay bloquée par de l’amiante

 

La carrière de La Meilleraie-Tillay bloquée par de l’amiante

Ouest-France du Mardi 30 septembre 2014

 

La carrière de La Meilleraie-Tillay a fermé ses grilles aux salariés, hier. Les poussières inhalées seraient dangereuses pour la santé.

Depuis lundi matin, les ouvriers de la carrière de La Meilleraie-Tillay       n’accèdent plus au site.

Stupeur lundi matin, lors de l’embauche : les ouvriers de la carrière de granulats Kléber-Moreau, à La Meilleraie-Tillay, ont trouvé grilles closes. La direction leur a demandé de regagner leur domicile pour des raisons sanitaires.

Des analyses géologiques, reçues vendredi soir, ont révélé la présence de poussières d’actinolite, une forme d’amiante naturelle. « Ce sont des résultats partiels, explique Jean-Claude Pouxviel, président des carrières Kléber-Moreau. Dans le doute, nous avons préféré suspendre immédiatement l’activité. » Si la direction n’avance pas de date de reprise, la carrière ne devrait fonctionner que pour continuer les investigations. « Il faut lever le doute et protéger les salariés en priorité », rajoute le président.

Affectés sur d’autres sites

Pour l’heure, les dix ouvriers de production piochent dans leurs heures de récupération. « Les salaires seront maintenus, assure Jean-Claude Pouxviel. L’équipe d’encadrement s’organise pour trouver de nouvelles affectations sur nos autres sites. »

Fin 2013, le Bureau de Recherche et de Géologie minière (BRGM) avait informé la réalisation d’une étude cartographique au niveau national, sur la nature des sols. Les premières analyses s’étaient révélées négatives, avant les nouveaux résultats reçus en fin de semaine dernière.

La société Kléber-Moreau, filiale d’Eurovia et du groupe Vinci, exploite neuf carrières dans l’Ouest dont quatre en Vendée : Saint-Philbert-du-Pont-Charrault près de Chantonnay, Saint-Michel-le-Cloucq, Saint-Vincent-sur-Graon.  Le site de La Meilleraie-Tillay extrait 1,5 million de tonnes de granulats, utilisé essentiellement pour le béton.

Lionel PIVA

 

 

Amiante : la carrière de La Meilleraie reste fermée

Ouest-France du Vendredi 3 octobre 2014

 

Les premiers résultats d’analyse ne révèlent pas de risque d’exposition pour les riverains. D’autres mesures sont programmées dans les jours et semaines qui viennent, avant une éventuelle réouverture du site.

La carrière de granulats de La Meilleraie-Tillay est fermée depuis lundi,       pour cause de présence d’amiante.

Pourquoi ? Comment ?

Pourquoi cette carrière est-elle fermée ?

Des  analyses géologiques (1), reçues il y a une semaine, ont révélé la présence de poussières d’actinolite, une forme d’amiante naturelle (Ouest-France du 30 septembre) dans une carrière de granulats, exploitée par la société Kléber-Moreau. Face à un potentiel risque sanitaire, la direction du site a suspendu l’activité dès lundi matin, le temps d’effectuer des analyses. « Dans le doute, notre ligne directrice est claire, il s’agit de protéger les salariés », indique Jean-Claude Pouxviel, président des carrières Kléber-Moreau.

Que révèlent les nouvelles analyses ?

Hier, la préfecture de Vendée a livré quelques informations plutôt rassurantes. Les poussières d’amiante détectées dans la carrière seraient sans danger aux abords immédiats du site. « Les résultats ne révèlent pas de risque d’exposition pour les riverains. » Et pour les salariés ? Seul un poste de travail est concerné par un « dépassement de la valeur limite d’exposition professionnelle. Les autres mesures […] révèlent la présence d’amiante mais à des valeurs inférieures à cette limite. »

Quelles sont les prochaines étapes ?

Le site reste fermé. D’autres mesures et analyses vont être effectuées dans les semaines à venir, « par deux laboratoires indépendants », précise Jean-Claude Pouxviel. Entre la phase de prélèvement et celle des résultats, plusieurs semaines, voire plusieurs mois pourraient s’écouler. « On cherche vraiment à avoir les infos les plus précises, avant de prendre une décision. »

Quid des dix salariés du site ?

Ils vont continuer àtravailler. Les trois autres sites vendéens du groupe Kléber-Moreau (Saint-Philbert-du-Pont-Charrault, Saint-Michel-le-Cloucq et Saint-Vincent-sur-Graon) vont les accueillir. Ils seront également associés à la campagne de mesures programmée dans leur carrière : « Il faut d’abord les former et leur donner l’équipement nécessaire, avant de participer à cette phase technique. »

Benoît GUÉRIN

(1)    Ces analyses ont été effectuées par le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)

 

Un rapport du BRGM de 2013 (http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-62079-FR.pdf) avait conclu que le site de La Meilleraie-Tillay était à aléa prévisionnel faible en ce qui concerne l’amiante.

Dans la carrière, on peut en effet rencontrer de rares fissures tapissées de trémolite fibreuse gris-blanc à vert clair, au toucher soyeux, présence de trémolite confirmée en lame mince.

 

C’est peut-être cette observation en lame mince qui a amené à la fermeture temporaire du site. Peut-être aussi que les carriers sont « tombés » sur des métabasaltes à réseau de veines plus dense ou, autre hypothèse, la carrière s’approfondissant, l’altération des métabasaltes devient plus importante avec l’eau.